Après avoir réuni en tables rondes les principaux responsables de grands groupes capitalistiques investissant les activités vétérinaires lors de ses Universités les 1er et 2 octobre 2020, face au succès de cet événement et aux nombreuses interrogations qu’il a suscitées, le SNVEL a souhaité prolonger sa
réflexion autour de l’indépendance.
L’objectif est d’anticiper les évolutions auxquelles l’exercice vétérinaire en clientèle risque d’être confronté, d’envisager des solutions pour que le praticien puisse faire ses choix en ayant tous les tenants et aboutissants de ses décisions et que la profession reste attractive pour les futures générations, quelles que soient les solutions retenues par le législateur.
Comme nous l’avions annoncé dans La Dépêche Vétérinaire du 9 décembre 2020, le SNVEL a créé un groupe de réflexion sur l’indépendance. Son comité de pilotage s’est voulu éclectique et a interrogé des « pour », des « contre », des « gentils » et des « méchants », selon le point de vue d’où l’on se place, afin de n’oublier aucun aspect de la question qui serait vu comme positif par les uns ou négatif par les autres.
Ce rapport est le recueil des avis de 14 professionnels ayant déjà réfléchi ou travaillé sur les sujets indépendance et/ou capitaux extérieurs. Il s’agit de permettre à chacun, au regard de ces avis, de s’interroger sur ses propres motivations à tel ou tel mode d’exercice.
Les entretiens ont porté sur 3 questions : les définitions de l’indépendance, les critères de choix du praticien pour préserver son indépendance et l’influence de l’apport de capitaux extérieurs sur l’activité vétérinaire.
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